ENSEMBLE FOLKLORIQUE « MANA MA’OHI »
ILE DE PAQUES - CHILI
A 3 700 kilomètres des côtes chiliennes, l’île de Pâques ou « Rapa Nui » dont la capitale est Hanga Roa, est la plus éloignée au monde de toute terre habitée. C’est dire tout l’intérêt que représente une meilleure connaissance de ce rocher perdu, à peine peuplé de trois mille habitants. L’Ensemble folklorique « Mana Ma’Ohi » en est la voix, la danse et la culture.
Le millier de statues géantes, ou « moai » que l’on y découvre a suscité d’innombrables interrogations. Des études scientifiques ont révélé qu’elles ont été érigées du XIème au XIIème siècle par des Polynésiens venus des Marquises. Les premiers immigrants renversèrent leurs grandes pirogues sur des pierres pour s’abriter des intempéries, et ensuite, bâtirent des maisons de la même forme.
Les « moai », ces sentinelles de pierre, représenteraient des ancêtres déifiés. Si elles tournent le dos à la mer, c’est qu’elles veillent sur les terres de leur clan. Il semble que les quelques neuf cents statues aient été taillées dans la lave du volcan « Rano Raraku ». Ce chantier aurait commencé au Xème siècle et se serait poursuivi jusqu’en 1860 pour s’arrêter mystérieusement. Les Pascuans creusaient dans la masse, façonnant un visage disproportionné, front bas, nez pointu, oreilles démesurées, et un torse assez court. Bien que stéréotypés, les « moai » sont expressifs : l’un d’eux fronce le nez, l’autre pince les lèvres, un troisième sourit en coin.
Longtemps, les « moai » ont eu le regard vide. Ce n’est qu’en 1978 qu’un archéologue natif de l’île réussit à reconstituer les yeux d’un de ces colosses après avoir découvert, enfouis dans le sol, une boule de tuf rouge et des débris de corail terni. Les oreilles, très allongées, ressemblent à celles des indigènes anciens qui, pour en étirer les lobes, les perçaient et les lestaient de pesants pendentifs.
De cette immensité océane, l’Ensemble folklorique « Mana Ma’Ohi » a tenté d’émerger. Il valorise et transmet la culture ancestrale de Rapa Nui, en métissant la musique traditionnelle et la musique moderne. Il mêle les instruments authentiques, vieux comme cette histoire, aux sonorités actuelles.
Arborant fièrement les vêtements de plumes et de fibres naturelles, les artistes proposent un spectacle unique mélangeant leur musique originale à l’expression des chants et des danses du « mana », la force des dieux. La richesse des chants, ou « Rui », se base sur les émotions comme l’amour, le bonheur ou la tristesse.
Ainsi, les colosses abattus redressent-ils la tête. Les Pascuans qui les ont fait naître, venus d’on ne sait où, portés par les alizés, restent un étonnant mystère. Comme si l’océan avait réveillé on ne sait quel Atlantide.
Les géants de pierre observent dans un sourire énigmatique l’infinie beauté du ciel oriental. Et, regardant les vagues, songent aux mystères qui se cachent derrière les brumes.
ILE DE PAQUES - CHILI
A 3 700 kilomètres des côtes chiliennes, l’île de Pâques ou « Rapa Nui » dont la capitale est Hanga Roa, est la plus éloignée au monde de toute terre habitée. C’est dire tout l’intérêt que représente une meilleure connaissance de ce rocher perdu, à peine peuplé de trois mille habitants. L’Ensemble folklorique « Mana Ma’Ohi » en est la voix, la danse et la culture.
Le millier de statues géantes, ou « moai » que l’on y découvre a suscité d’innombrables interrogations. Des études scientifiques ont révélé qu’elles ont été érigées du XIème au XIIème siècle par des Polynésiens venus des Marquises. Les premiers immigrants renversèrent leurs grandes pirogues sur des pierres pour s’abriter des intempéries, et ensuite, bâtirent des maisons de la même forme.
Les « moai », ces sentinelles de pierre, représenteraient des ancêtres déifiés. Si elles tournent le dos à la mer, c’est qu’elles veillent sur les terres de leur clan. Il semble que les quelques neuf cents statues aient été taillées dans la lave du volcan « Rano Raraku ». Ce chantier aurait commencé au Xème siècle et se serait poursuivi jusqu’en 1860 pour s’arrêter mystérieusement. Les Pascuans creusaient dans la masse, façonnant un visage disproportionné, front bas, nez pointu, oreilles démesurées, et un torse assez court. Bien que stéréotypés, les « moai » sont expressifs : l’un d’eux fronce le nez, l’autre pince les lèvres, un troisième sourit en coin.
Longtemps, les « moai » ont eu le regard vide. Ce n’est qu’en 1978 qu’un archéologue natif de l’île réussit à reconstituer les yeux d’un de ces colosses après avoir découvert, enfouis dans le sol, une boule de tuf rouge et des débris de corail terni. Les oreilles, très allongées, ressemblent à celles des indigènes anciens qui, pour en étirer les lobes, les perçaient et les lestaient de pesants pendentifs.
De cette immensité océane, l’Ensemble folklorique « Mana Ma’Ohi » a tenté d’émerger. Il valorise et transmet la culture ancestrale de Rapa Nui, en métissant la musique traditionnelle et la musique moderne. Il mêle les instruments authentiques, vieux comme cette histoire, aux sonorités actuelles.
Arborant fièrement les vêtements de plumes et de fibres naturelles, les artistes proposent un spectacle unique mélangeant leur musique originale à l’expression des chants et des danses du « mana », la force des dieux. La richesse des chants, ou « Rui », se base sur les émotions comme l’amour, le bonheur ou la tristesse.
Ainsi, les colosses abattus redressent-ils la tête. Les Pascuans qui les ont fait naître, venus d’on ne sait où, portés par les alizés, restent un étonnant mystère. Comme si l’océan avait réveillé on ne sait quel Atlantide.
Les géants de pierre observent dans un sourire énigmatique l’infinie beauté du ciel oriental. Et, regardant les vagues, songent aux mystères qui se cachent derrière les brumes.
www.festivalsdusud.com - 2015 - Chili - Ile de Pâques - Ensemble folklorique "Mana Ma'ohi" | |
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Travel & Events | Upload TimePublished on 11 May 2015 |
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